Chasse: Nouvelles mesures du gouvernement Français

Le gouvernement créera une application numérique pour que les promeneurs sachent où se déroule la chasse. Le gouvernement créera une application numérique pour que les promeneurs sachent où se déroule la chasse.
Comme mentionné la semaine dernière, Hunt resserre ses règles de sécurité. Dans un communiqué de presse du 9 janvier 2023, le gouvernement a identifié trois grands axes. Les mesures ont été largement saluées par les chasseurs, tandis que les sociétés de conservation et de l'environnement ont condamné le "lobby de la chasse".

C'est officiel. Lors d'un déplacement à Dry, près d'Orléans, le lundi 9 janvier 2023, Bérangère Couillard, secrétaire d'État à l'Écologie, a confirmé les mesures prises « pour atteindre le zéro accident à la chasse ». Dans un communiqué, le gouvernement a dévoilé trois axes "identifiés comme ayant le potentiel d'améliorer la situation".

la chasse est encore possible le dimanche
1. Formation de chasseur renforcée
La loi de 2019 introduit une formation décennale pour chaque chasseur, qui sera complétée par une "partie pratique". En ce sens, d'ici 2025, un chasseur sur deux sera formé. De plus, d'ici 2025, un chasseur sur cinq sera également formé comme meneur de chasse pour éviter les accidents et faciliter les conversations avec les passants.

2. Règles de sécurité améliorées
Les bonnes pratiques issues des règles de sécurité en vigueur seront promues, comme le respect de l'angle de caméra à 30 degrés ou le port courant de gilets fluorescents. Entre autres choses, l'alcoolisme a été introduit et la chasse sous l'influence de stupéfiants a été interdite. Les réglementations gouvernementales conduiront des audits de sécurité des zones sensibles et continueront de promouvoir les techniques de chasse les plus sûres.

3. Créer une application entre chasseurs et randonneurs
Des zones de chasse seront identifiées et rendues publiques grâce à une application numérique pour "mieux sensibiliser les utilisateurs à la nature". La plateforme centralisera les informations et ouvrira les données pour faciliter la communication avec les applications existantes déjà utilisées par le public.

Afin de garantir son efficacité, le gouvernement stipule que la déclaration de chasse collective sera obligatoire, et le panneau déclarant la chasse sera normalisé pour une bonne utilisation et compréhension. Enfin, dans les zones appartenant aux associations communales de chasse agréées (Acca), l'horaire annuel sera communiqué à tous les habitants de la commune à partir de septembre 2023.

Mesures "cohérentes" avec FNC
Le plan de sécurité chasse a suscité de vives réactions. De son côté, dans le communiqué de ce jour, la Fédération nationale des chasseurs (FNC) "salue le pragmatisme et la détermination des ministres qui sont capables de faire des choix constructifs et courageux". La FNC a confirmé que la chasse était "une activité déjà très contrôlée", réitérant son soutien à la décision d'avancer "dans le bon sens".

Concernant la création de l'application numérique, la FNC y voit "un énorme pas en avant pour l'information du public, car les régions et les périodes non chassées sont déjà très importantes, mais tout le monde l'ignore". Elle salue également "le respect de la lettre d'Emmanuel Macron d'avril 2022 à l'engagement des chasseurs de ne pas toucher aux proies les samedis et dimanches".

Accidents de chasse : "Aucun sanglier ne vaut la mort" (28/11/2019)
L'État écoute le "lobby de la chasse"
Dans un autre communiqué de presse conjoint, publié le 9 janvier, c'était au tour de dix sociétés de conservation et d'environnement de réagir. Parmi les signataires figurent la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le Fonds mondial pour la nature (WWF), la Wildlife Conservation Society (Aspas) et la Fondation Brigitte Bardot.

Ils ont décrié le renforcement des "intérêts d'une minorité dangereusement armée" et affirmé que "le lobby de la chasse propose des gadgets saugrenus et refuse toute évolution". Ces associations ciblent spécifiquement les "app-gadgets" qui sont "non seulement antidémocratiques mais bénéfiques pour les chasseurs qui renforceront leur sentiment d'appartenance à la nature et à la biodiversité. En bref, au lieu de restreindre la chasse, les gouvernements préfèrent restreindre la liberté des autres", ont-ils conclu.