L'évolution de la carte d'identité :



 








Guide complet du processus de production de papier d'identité.
L'évolution de la carte d'identité : une histoire concise

 C'est en 1921 qu'apparaît la première carte d'identité française, délivrée au préfet de la Seine, Robert Leullier.  Auparavant, toute procédure formelle nécessitait la participation de deux témoins.  Cependant, la mise en œuvre s'est avérée difficile et les médias de gauche ont censuré l'aspect des empreintes digitales.  Cela a été considéré comme un acte d'assimilation de citoyens respectueux des lois à des criminels.  Dès lors, la carte d'identité est devenue un instrument facultatif.

 Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy a imposé des cartes d'identité obligatoires dans le cadre de sa législation anti-juive.  En 1943, l'édit avait été étendu à l'ensemble de la France et était supervisé par les forces d'occupation allemandes.

 Après avoir perdu de sa popularité, la France a rendu la carte d'identité facultative en 1955. Ce n'est qu'en décembre 1995 que la version la plus sécurisée de la carte a été réintroduite et rendue accessible à tous.  La carte est devenue gratuite en 1998.



Les racines du passeport
 Le concept de passeport remonte à 450 avant JC, comme en témoigne le livre de Néhémie dans la Bible.  Néhémie, un haut fonctionnaire de la cour du roi Artaxerxès de Perse, a demandé l'autorisation de se rendre en Judée.  Le roi lui accorda une lettre adressée « aux gouverneurs de la province d'au-delà du fleuve », leur ordonnant de permettre à Néhémie de traverser leurs territoires.

 Originaire du XVe siècle, le terme "passeport" permettait le transport sans restriction de marchandises.  Depuis 1464, il est devenu synonyme de voyage.  Le terme, composé de « passe » et de « port », ne faisait initialement pas référence aux ports maritimes mais désignait plutôt le document indispensable pour entrer par les portes des villes fortifiées à l'époque médiévale.

À l'époque de Louis XIV, les ressortissants français recevaient des passeports de l'administration royale comme moyen de demander la protection des autorités étrangères.

 À partir de 1724, le passeport devient obligatoire pour les vagabonds.  Dans la période post-révolutionnaire, le passeport était obligatoire pour les déplacements internes, afin d'empêcher l'émigration royaliste de province en province.  Ce système de passeport avait deux types : l'un pour les voyages intérieurs et l'autre pour les voyages internationaux, ce dernier étant cinq fois plus coûteux que le premier.

À mesure que le transport ferroviaire augmentait et que les voyages en Europe devenaient plus courants, l'utilisation du passeport intérieur a été progressivement supprimée à partir de 1860.

 Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale en août 1914, les États ont imposé des formalités rigoureuses, qui ont persisté même après la guerre.  Les formalités étaient essentielles pour contrôler les étrangers et éviter les insoumissions.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les formalités de passeport international ont été normalisées.



Production de passeport
 Flers-en-Escrebieux, qui se distingue par son emplacement ultra-sécurisé, abrite l'Imprimerie Nationale de Douai où sont fabriqués nos indispensables documents d'identité.  L'établissement produit chaque année un nombre impressionnant de 25 millions de cartes et de certificats cruciaux, notamment des cartes d'identité, des passeports, des permis de conduire, des permis de séjour, des cartes d'agent et des certificats d'enregistrement.

 L'Imprimerie Nationale, reconnue pour ses prouesses industrielles, s'est transformée en une entreprise numérique inventive.  Non seulement ils produisent des passeports papier traditionnels, mais ils fabriquent également des cartes en polycarbonate inviolables qui comportent des puces électroniques intégrées, des codes QR, des données gravées au laser, etc.

 Le passeport biométrique bénéficie d'un éventail de mesures de sécurité qui le rendent impossible à contrefaire.  Fabriqué à partir de papier de haute qualité, il présente un filigrane, des guilloches, une irisation invisible révélée uniquement sous la lumière UV, des hologrammes, des micro-lettres, une encre optique variable, une image fantôme, une image lenticulaire, une micro-impression, une impression en relief en taille-douce et une perforation laser.  Toutes ces fonctionnalités fonctionnent ensemble de manière transparente pour garantir l'authenticité du passeport.



L'envie de falsifier une carte d'identité.
 Y a-t-il des dangers potentiels associés à la falsification d'une carte d'identité, en particulier pour les jeunes qui peuvent en avoir besoin pour entrer dans les boîtes de nuit ou les casinos ?  Modifier sa date de naissance à l'aide d'un outil de retouche photo comme Photoshop ou Paint semble tentant, mais quelles sont les conséquences potentielles ?

 L'utilisation de méthodes trompeuses, telles que la falsification, est une infraction grave qui a de lourdes répercussions sur le système juridique.  Quelles sont les sanctions exactes pour cette transgression ?

Le simple fait d'avoir une contrefaçon peut entraîner une amende de 30 000 € et une peine de prison de 2 ans.
Les faux multiples peuvent entraîner une peine de 75 000 € d'amende et jusqu'à 5 ans d'emprisonnement en vertu de l'article 441-3 du code pénal.
L'utilisation de documents contrefaits peut vous entraîner en prison jusqu'à sept ans et entraîner une lourde amende de 100 000 €.
L'article 441-5 du code pénal précise que la création d'actes publics contrefaits présente des risques similaires.
 S'agissant des mineurs de moins de 16 ans, la justice fera preuve d'une plus grande clémence.  Les sanctions qui leur seront infligées seront réduites de moitié et plafonnées à 7 500 € maximum.



A un autre moment dans le temps...
La production de documents d'identité contrefaits est devenue un outil vital pour sa survie, et le papier a servi d'arme cruciale dans son arsenal.

 A l'époque de la résistance et de la déportation, les experts produisaient des documents contrefaits quasiment indiscernables des authentiques afin d'induire les autorités en erreur.  Pour ceux qui avaient besoin de modifier leur identité et leur apparence physique, un personnage fictif a été créé.  Malgré le risque important encouru, les employés de mairie, les graveurs et les imprimeurs se sont rendus complices de ce subterfuge, poussés par leurs propres idéaux.